Le concours complet d'attelage comprend 3 épreuves.
La reprise de dressage enchaînement de figures imposées pendant 8 minutes, permet d'évaluer le niveau de dressage des chevaux et donc la science du meneur.
Le Marathon comprend un parcours routier (généralement en forêt) de plusieurs kilomètres et se termine par le franchissement d'obstacles "naturels" en fin de parcours.
L'épreuve de maniabilité permet enfin de juger les capacités de récupération des chevaux.
Le Dressage L'épreuve de dressage est photogénique car en général les équipages rivalisent d'élégance.
Comme le parcours est le même pour chaque candidat, on a tout son temps pour choisir le meilleur angle et le meilleur moment.
Pour un attelage à un cheval ou en paire, un bon cadrage s'obtient en faisant la mise au point avec le collimateur central au niveau du passage de sangle.
Au trot, avec un peu d'habitude, on arrive à saisir le temps de projection, lorsque aucun des sabots ne touche le sol.
Les puristes critiqueraient cette image. En principe, dans un attelage en tandem, le cheval de tête (le leader) ne tracte que dans les côtes. Sur le plat, ses traits doivent rester légèrement détendus et ses allures doivent être plus brillantes et plus relevées que celles du wheeler (entre les brancards).
Les obstacles du marathon sont l'occasion de prendre des photos spectaculaires.
Malheureusement la zone de l'obstacle est souvent entourée de barrières, rubans de chantiers et calicots peu esthétiques
Le menage à quatre
La mise en évidence des Trois axes de l'équipage permet de montrer toute la difficulté du menage à quatre:
Un axe pour la voiture, un autre pour les timoniers, et un autre pour les chevaux de volée. Dans les descentes, pour éviter que la voiture ne pousse les chevaux, on utilise les freins à disque, mais il faut surtout ordonner aux chevaux de ralentir, car même si on bloque les roues, ils ont assez de force pour tirer le "traîneau" au grand galop.
Voici d'ailleurs la sortie au galop.Le meneur doit toujours veiller à ce que les trois axes s'enroulent avec fluidité dans les virages, sinon la voiture verse immanquablement.
Le gué permet de faire des photos plus "paysagées", mais on a parfois des problèmes de lumière et l'emploi du flash (comme ici) n'est pas toujours très heureux.
Cônes, calicots et barrières rendent la maniabilité difficile à photographier, pourtant la lumière de fin de journée permet de composer de belles photos.
Astuce :
Pour la maniabilité, il est souvent plus facile de faire les photos sur le paddock d'échauffement que sur la carrière encombrée de quilles.
Choisir un zoom 80-200mm lumineux constitue la meilleure solution.
